Parfois ce sont les choses si simples et si compliquées à la fois qui sont les plus belles..
J-67/70: J'ai pas eu besoin d'écrire, vu qu'on a beaucoup parlé. Mais je crois que ça marche plus comme thérapie.. Ça me soulage plus d'écrire. Je préfère te parler, je préfère t'entendre, je l'ai toujours préféré. Je crois qu'écrire, ça aide quand on y croit. Quand on est persuadé que ça va nous faire du bien. Mais moi j'ai trouvé une autre solution. Peut être que tu vas pas aimer, parce que je crois que tu veux que j'y arrive seule pour quand tu seras pas là, tu veux plus que je souffre autant de tes absences quand elles reviendront, alors t'essaye de me faire y arriver toute seule. Je sais que tu veux faire de moi une battante. Tu veux être sûr que tu ne me feras plus de mal sans le vouloir. Hier j'ai eu du mal à le comprendre, peut être parce que voilà je suis à bout de tout ça et que ça me rend hypersensible, et du coup je l'ai mal interpréter.. Mais maintenant j'ai compris, j'ai compris tout ce que tu n'arrives pas à me dire. Autant tu t'es même pas rendu compte que tu le fais pour ça.. Mais je vois pas d'autre raison, parce que je connais tes sentiments et que j'ai confiance en toi.. Je sais que tu veux me protéger, de la douleur de ton absence dans ma vie et de cette distance, et que tu te dis qu'en faisant de moi une guerrière j'aurais moins mal.. Je crois que, si c'est vraiment ce que tu ressens et que je ne me trompe pas, je crois que c'est une des plus belles choses qu'on ait jamais faite pour moi.
Tu vois j'ai pas besoin d'écrire, mais c'est le genre de chose, que je n'arriverai jamais à te dire en face..
Il reste 18 jours. On y est presque.
Tu me manques tellement.
Et je t'aime tellement.